La famille Aymerich

Une vieille famille Estagelloise.

La présence de la famille Aymerich à Estagel est attestée au moins depuis le XIIIe siècle.

En voici quelques mentions, parmi les plus marquantes.

Dans le Capbreu du village, daté de 1282, plusieurs personnages portant ce patronyme déclarent leurs possessions au procureur royal. Ce sont Pierre, puis Raymond et Bérenger, frères et fils d'autre Pierre Aymerich.

En 1424, Etienne Aymerich est cité dans un acte concernant l'église d'Estagel.

Fin mars 1508, Jacques Aymerich, d'Estagel, déclare au procureur royal qu'il se fait homme du lieu de Montner où il possède des biens et prête foi et hommage en cette qualité.

Le 12 février 1558, Antoine Aymerich fait donation à son fils Pierre d'un moulin à huile confrontant le moulin à farine de la ville.

A partir du XVIe siècle, les mentions sont plus nombreuses, et grâce aux registres paroissiaux, les mentions sont suivies au XVIIe siècle. La famille compte alors plusieurs hommes de loi, docteurs ou licenciés es droits. En outre, à chaque génération, au moins l'un des membres de la famille est ordonné prêtre (pour l'anecdote, signalons qu'une chapelle, appelée " Chapelle d'en Aymerich " en 1678, existe toujours sur le territoire d'Estagel et semble avoir toujours été dédiée à Notre Dame de Montsarrat). Parmi ceux-ci, Sylvestre qui est curé de Corbère, et qui teste en 1682 et 1688, et Jacques, prêtre et émigré, mort à Massanet (Espagne) en 1794.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, plusieurs décès prématurés permettent aux membres de la famille survivants de regrouper la majeure partie d'un patrimoine foncier important entre leurs mains.

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