Inventaire 1785 (2/4) |
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Le dix neuf août au dit an, à Estagel laditte dame à laditte qualité et ayant la présence du dit Me Augustin Aymerich les noms que dessus, en continuant le présent inventaire a déclareé, nous a requis de continuer le présent inventaire avec les réservations portées dans la scéance du jour d'hier, et en conséquence, nous étant transportés dans la susditte maison, avons trouvé ce qui suit. A la chambre qui est à cotté de la cuisine dans un des tiroirs de la garderobe : Primo, le testament dudit Me Vincent Aymerich en parchemin timbré et en forme autentique. Plus l'extrait autentique du contract de mariage dudit Vincent Aymerich avec ladite dame, reçu par Me Mundi, notaire en date du 16 may 1763, controlé. Plus l'extrait autentique de l'acte d'échange en parchemin, d'une propriété au terroir de Monner, passé par ledit feu sieur Aymerich qui cède à Antoine Hilary et à Marie-Rose Matheu, une propriété au terroir et plaine d'Estagel, retenu par le notaire sousssigné le 31 may 1783, controlé. Plus acte d'échange entre Françoise Majoreill et le dit Me Aymerich, retenu par le notaire soussigné le 4 mars 1777, controlé, dont l'expédition est en parchemin, avec la note au bas de la quittance du droit de lods du retour, par le Seigneur du lieu de Monner, devant Me Costa, notaire le 22 avril audit an. Plus l'extrait en papier d'un acte d'échange entre Me Pierre Antoine Aymerich et Thérèse Entran et Gui, retenu par Me Andreu le 22 Novembre 1770, controlé. Plus autre extrait autentique en papier, de l'échange faitte entre Me Vincent Aymerich et les Srs mariés Michel Bonet et dame Marie Thérèse Reynalt, acte reçu par Me Andreu, notaire, le 15 septembre 1773. Autre extrait autentique en papier de l'échange faitte entre Me Vincent Aymerich et Jacques Vidal devant ledit Me Andreu, le 2 mars 1774. Plus autre extrait autentique en papier de l 'échange entre Me Pierre Antoine Aymerich et Joseph Henrich, retenu par Me Andreu, notaire, le 23 janvier 1772, avec la quittance du Sr Conte, fermier des revenus du Seigneur dudit Estagel, pour le lods en datte du 3 septembre 1775. Autre extrait autentique en papier, de l'acte d'échange entre ledit Me Pierre Antoine Aymerich et Mariangélique Marty et Ville, devant ledit Me Andreu, le 7 août 1770. Autre acte d'échange entre Joseph Hilary et ledit Me Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Andreu, le 18 novembre 1769, avec la quittance du lods pour le retour du 29 janvier 1770. Signé J Reard. Autre extrait autentique d'une vente d'une maison audit Estagel, faitte par Joseph Marty audit Me Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Andreu, le 22 novembre 1770, avec la quittance au bas pour le lods, sous la datte du 3 mars 1771. L'extrait autentique et en papier de la vente d'une propriété au terroir de Monner, consentie par Sébastien Rouffia, audit Me Pierre Antoine Aymerich, devant Me Bauby, notaire à Latour, le 20 septembre 1783 [ou 1763], avec les quittances privés du lods par les fermiers du seigneur de Monner. L'extrait autentique d'un acte d'échange de certaines propriétés à Monner entre Mes Pierre Antoine et Vincent Aymerich père et fils d'une part, et Honoré Siguié, de Monner, d'autre part, retenu par ledit Me Bauby, notaire, le 22 août 1783. Plus l'extrait autentique de l'acte de vente d'un cortal à Estagel, consenti par le Sr François Reynalt Estève à Me Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Mundi, notaire, le deux avril 1771, à la suite duquel est la quittance privé du lods consenti par Mr Reard le 10 avril 1771. Autre extrait autentique de l'acte de vente d'une pièce de terre à Monner, par le Sr François Batlle, à Me Pierre Antoine Aymerich, par acte reçu par Me Ferriol Rosseil, notaire à Perpignan le 7 may 1731. L'extrait autentique d'un baill emphitéotique d'une propriété de vingt ayminates à Monner, à la partie dit « Lo Bosch Negra », par le procureur fondé de la dame de Cahors de Boisembert, seigneuresse de Monner, au Me Pierre Antoine Aymerich, devant Me Compter de Millas, le 27 novembre 1726. L'extrait autentique de la vente d'une maison à Estagel, par Madrone Entran, audit Me Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Andreu, le 31 may 1758, avec la quittance privé du lods, par Blandinyères, le 2 juillet 1758. Autre extrait autentique d'une échange faitte entre les Srs père et fils Aymerich et Anne Marie Rola, devant ledit Me Andreu le 11 décembre 1769. Rechange entre les Srs père et fils Aymerich et la dame Anne Marie Rola, devant ledit Me Andreu le 5 septembre 1770, dont l'extrait autentique s'est trouvé à la dite Succession. Plus l'extrait autentique d'une vente faitte par les mariés François Pratx et Marguerite Ville à Me Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Andreu, le 7 août 1770, avec la quittance du lods au bas. L'extrait autentique de la permission donnée par le procureur fondé de la dite Dame de Cahors de Boisambert au sieur Pierre Antoine Aymerich, pour bâtir un cortal à un champs appelé « Lo Camp de la Jasse ». Plus l'extrait autentique de la vente d'un champ à Monner, par les frères et soeurs Henrich à Me Vincent Aymerich, devant Me Mundi, notaire le 27 may 1769, avec la quittance privé au bas pour le lods. Plus l'extrait autentique de l'échange entre Me Pierre Antoine Aymerich et le Sr Etienne Triquoire Vermeil, devant Me Montbolo, notaire le 27 juin 1744. Plus l'extrait autentique de la vente d'un champ au terroir de Monner, lieu dit « La Cudedura », par Bonaventure Gitard, à Me Pierre Antoine Aymerich, devant Me Diego, notaire, le 4 décembre 1740. Plus l'extrait autentique de l'échange d'un champ appelé « De la Font de l'Abeille », entre le Sr Pierre Antoine Aymerich et Simon et Joseph Fabre, devant Me Gironne, notaire à Latour de France, le 18 avril 1723. Plus l'extrait de la vente d'un champ à Monner, consenti par Jacques et Gabriel Marty, en faveur dudit Me Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Gironne, le 20 octobre 1724. Rembourcement d'une rente constituée au capital de soixante livres par ledit Me Pierre Antoine Aymerich, à la demoiselle Thérèse Reynalt Burgat, devant ledit Me Andreu, le 15 may 1771. Plus l'extrait autentique de la revente de deux propriétés à Monner par Etienne et Honoré Moner et autres, au Sr Pierre Antoine Aymerich, devant Me Joseph Ferrussolle, le 25 février 1711. Plus l'extrait autentique de l'acte de permission donnée par le Sr François Simon à Me Pierre Antoine Aymerich, pour verser les eaux pluviales dans un champ propre du Sr Simon, devant Me Montbolo, notaire, le 27 octobre 1744. Plus l'extrait autentique de l'acte de rembourcement d'une rente constituée au capital de trois cents soixante, par Me Pierre Antoine Aymerich, à l'Illustre Jean Baptiste Lantourne, Chanoine d'Elne, devant Me Ferriol, le 16 septembre 1748. L'extrait du rembourcement d'autre rente constituée, au capital de deux cents quatre vingt livres, par le Sr Pierre Antoine Aymerich, à la communauté des Srs Prêtres d'Estagel, devant Me François Diego, le 25 juillet 1710. Plus l'extrait d'autre rembourcement de rente, au capital de deux cents quarante livres, par le Sr Pierre Antoine Aymerich, à la ditte communauté d'Estagel, devant Me Joseph Diego, le 14 février 1714. L'extrait autentique d'une quittance consentie par Me Jacques Aymerich, Srs mariés Jean Baptiste et Demoiselle Marie Reynalt, et le Sr François Aymerich, en faveur dudit Me Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Andreu, le 17 avril 1752. Autre extrait autentique d'une quittance de deux milles livres, par les Srs Capdellaire père et fils, à Me Pierre Antoine Aymerich, devant Me Pastor, notaire à Millas, le 17 décembre 1766. Autre extrait autentique de la quittance de la somme de cinq mille livres, par le dit Me Augustin Aymerich, audit Me Vincent, devant moy, notaire le 26 may 1783. Plus l'extrait autentique du testament de la dame Monique Reynalt, épouse dudit Me Pierre Antoine Aymerich, retenu par Me Domech, le 29 septembre 1761. Plus l'extrait autentique du testament de Thérèse Aymerich et Reynalt, déposé en pouvoir de Me Tersols, notaire apostolique, en datte du 19 may 1723. Plus l'extrait autentique du testament du Sr Joseph Aymerich, clerc, déposé en pouvoir dudit Me Tersol, an datte du 5 septembre 1706. Plus l'extrait autentique du testament du sieur Pierre Antoine Aymerich, reçu par Me Joseph Thomas Comes, notaire d'Ille, le 2 juillet 1682. Plus l'extrait autentique du testament du Sr Pierre Aymerich, retenu par Me Michel Montbolo, notaire de Perpignan, résidant à Millas, le 24 juin 1652. L'extrait du testament d'Antoinette Aymerich reçu par Me André Bosch, notaire, le 27 may 1631. Autre extrait autentique du testament de demoiselle Elisabeth Aymerich et Camps, retenu par Me Bathélémy Coll, notaire, le 3 février 1678. Autre extrait autentique du testament de demoiselle Thérèse Aymerich et Simon, veuve du Sr Pierre Antoine Aymerich et Camps, déposé en pouvoir de Me Tersols, notaire, en datte du 30 juillet 1708, controlé. Autre extrait acte du testament du révérend Me Sylvestre Aymerich, prêtre curé de Corbère, reçu par ledit Me Joseph Thomas Comes, notaire d'Ille, le 14 avril 1688. Autre extrait autentique des codiciles du Sr Pierre Antoine Aymerich et Camps, reçu par Me François Diego, notaire, le 11 juillet 1682. Plus l'extrait autentique du contrat de mariage dudit Me Pierre Antoine Aymerich avec demoiselle Monique Reynalt, retenu par Me Massota, le 7 octobre 1731. Plus l'extrait autentique du contrat de mariage du Sr Pierre Antoine Aymerich avec demoiselle Thérèse Simon, reçu par Me Barthélémy Coll, notaire de Perpignan, le 4 février 1674. Plus l'extrait autentique d'une quittance consentie par le Sr François Jove et François Aymerich à Me Pierre Antoine Aymerich, devant Me Circan, notaire de Prade, le 17 juin 1737. L'extrait autentique d'une quittance par le Sr Jean Baptiste Reynalt, usufruitier des biens de la demoiselle Marie Aymerich son épouse, en faveur du Sr Pierre Antoine Aymerich, devant Me Domech Codalet, le 21 juin 1737 [ou 1739]. L'extrait autentique de la quittance consentie par ledit Sr Jean Baptiste Reynalt audit Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Massota, le 17 octobre 1736. L'extrait autentique de deux quittances consenties par lesdits Sr Jove et Aymerich au Sr Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Circan, le 25 août 1741 et 25 août 1742. L'extrait autentique de la revente d'un champ à Estagel, à la partie ditte Gorgolau, par Pierre et François Moner, au Sr Pierre Antoine Aymerich, devant ledit Me Domech Codalet, le 17 juillet 1725, avec la quittance privée du lods. Baill afferme privé des biens du révérend Me François Xaupi, par le Révérend Me Jacques Aymerich, tuteur des enfants dudit Me Vincent Aymerich, audit Me Vincent, sous la datte du 20 septembre 1783, laquelle afferme est faitte pour l'espace de quatre ans. Plus un petit livre des quittances d'une rente constituée que la ditte succession fait à la demoiselle veuve Mauran do, dont la dernière est du 6 Juillet 1785. Plus une lettre de change de la somme de dix neuf cent soixante dix neuf livres, six sols, signé Castany, tirée de Narbonne, le 20 janvier 1780, adressé à Mr Durand, négociant à Perpignan, payable à l'ordre dudit Me Aymerich. Plus autre lettre de change de deux mille cent vingt livres, signé Castany, dattée de Narbonne, le vingt quatre septembre mille sept cent soixante dix neuf, adressée à Me Méric, négociant à Perpignan, et payable le vingt quatre septembre mil sept cent quatre vingt. Plus une vente privée d'une métairie au terroir d'Opoul, au chemin de Fitou, avec les quatre ayminates de terre y attenantes, autre champ de trois ayminates au même terroir, appelé « De la Font », d'autre au même terroir dit « Los Clots Roig » de cinq ayminates consentie et signée Joseph Castany Batlle, en faveur dudit Me Vincent Aymerich, datée d'Estagel, le vingt janvier 1780, dont le prix est du montant des lettres de change cy dessus cottées, laquelle vente privé n'a pas lieu, ny n'aura jamais, attendu que ledit Sr Castany a cédé par acte, à Me Thomas Sauta, la propriétée « Dels Clots Roigs » et la propriétée de La Font à sa sour la plus jeune en payement de ses droits légitimaires. Le tout ainsi qu'il a été déclaré par laditte dame, et que ledit Me Aymerich sçait aussi. Plus un procès à la requête de Me Pierre Antoine Aymerich, contre le Sr Thomas Reynalt y Mollet, dont la première pièce est signifiée le 21 may 1762 et la dernière est du sept septembre 1764. Plus un livre couvert en parchemin, contenant six mains de papier manuscrit, contenant 532 pages, ayant pour titre « Lo govern de la familia y bens de Aymerich de la vila de Estagell, fet per la utilitat dels descendents, per lo doctor en dret Pera Antoni Aymerich y Reynalt, en lo any 1737 ». Plus un autre livre couvert en parchemin contenant trois mains de papier manuscrit, ayant pour titre «avisos del segon llibre de reparations en 1735 ». Plus autre livre couvert en parchemin contenant cinq mains de papier manuscrit, composé de différents titres pour l'administration économique des biens. Plus autre livre couvert en parchemin contenant cinq mains de papier manuscrit concernant la propriété et le détaill et autheurs des biens fonds de la maison Aymerich. Plus un livre intitulé « Corpus Juris civilis Justiniani » relié en basane noire, petit in quarto, caractère fort. Autre livre intitulé « Codex Justiniani », in quarto, relié basane noire petit caractère bons. Plus dans l'autre tiroir de laditte garderobe avons trouvé, six couverts d'argent et deux cuillères à ragout d'argent au titre bons, pesant ensemble six marcs et demy. Plus une épée montée en argent bonne. Plus une rente constituée au capital de vingt livres payable le quinze octobre, par le fils d'André Bosch, de laquelle rente laditte dame ne connoit point les arrerages attendu que toutes les quittances ont été faites à compte. Plus autre rente constituée de quarante sols à pension payable le quinze novembre, à prendre sur Etienne Reynaud, habitant à Estagel, duquel il a payé la pension d'avance. Plus autre rente constituée de vingt sols à pension, payable le quinze octobre par Barthélémy Joulia, de laquelle rente, la ditte dame a dit ne pas conoitre les arrerages, attendu qu'il n'a payé que des acomptes. Plus autre rente constitué de trente une livre dix sols, à pension à prendre sur Etienne Reynaud d'Estagel, comme possédant les biens du Sr Dejean, provenant ledit censal de la vente d'un cortal à la place « dels Porchs », par Mrs père et fils Aymerich, au dit Sr Dejean, de laquelle il n'est du, que la prorrata depuis le premier avril dernier. Sommes ensuite passés à la cuisine où nous avons trouvé : Primo douse pots terre St Quentin de toute grandeurs, bons. Plus un baquet dit conque, moyen et bon. Plus six couvertures pour les pots, faites des sonetes du bétaill à laine. Plus un couvercle en fer blanc, très usé. Plus un petit scabeau de sapin, vieux. Plus deux ouilles en fer moyenes,bonnes, sans couvercle et sans ance. Plus une pele et pincetes en fer, très usés. Plus uns crocs en fer pour le feu,moyens. Plus un trépied dit sirvante en fer, moyen. Plus un réchaud en fer, usé. Plus six fer à repasser le linge, usés, bons. Plus une table, bois de noyer à l'ancienne, de trois palms de largeur sur cinq de longueur, vieille. Plus un mortier en pierre de moyenne grosseur, avec son pilon en bois vieux. Plus une paire landiers en fer usés et mutilés. Plus deux grills en fer dont un moyen et l'autre assés grand, usés. Plus un bassinoir en cuivre rouge, très vieux, avec son manche en fe,r très vieux. Plus une poêle à frire, grande, usée, et deux autres dont une moyenne et l'autre pour cuire deux oufs, très vieilles. Plus quatre casseroles, dont deux sans bord, une bonne et l'autre mauvaise, la troisième grande à petit bord en fer, my usée, et la quatrième moyenne, à grand bord de fer, extrêmement mutilée. Plus un lèche fritte en cuivre rouge, bon. Plus un passoir en cuivre rouge, très usé. Plus un casset en cuivre rouge, très usé. Plus deux broches, dont une moyenne, et l'autre petite, pour le tourne broche, vieilles, et l'autre pour rôtir à la main. Plus autre petite broche, bonne. Plus deux lampes en fer, petites et usées. Plus une lanterne en fer blanc, moyenne, bonne. Plus une carraffe en fer blanc, de demy pot, usée. Plus dix sept assiètes, petites en étain. Plus deux jattes en étain. Plus une souscoupe en étain, moyenne. Plus quatre assiètes creuses, d'étain. Plus trois grand plat d'étain. Plus dix autres petites assiètes d'étain. Plus autre gros plat d'étain. tout lequel étain cy dessus détaillé a pesé ensemble trois robes. Sommes ensuite montés sur un petit grenier servant qui est sur l'appartement servant de pétrain, où nous avons trouvé : Primo sept charges sègle, dont cinq charges proviennent de ce qui étoit coupé avant la mort du dit Me Vincent Aymerich et pour lesquelles la dite dame a du faire toutes les fraix, et les autres deux charges provenues de ce qui a été coupé après la mort du dit Aymerich. Plus une caisse, bois de sapin avec son couvert, très vieille, n'ayant été poli. Plus une mesure ferrée à mesurer grains, bonne. Sommes ensuite passés à autre grenier qui est sur la sale, où nous avons trouvé à la première marche de l'escalier : Primo un poignard, manche de corne, moyen et deux couteaux de cuisine. Plus une fourche en bois à trois pointes, bonne. Plus une planche à porter le pain, en fer mutilée. Plus un crocs en fer à quatre branches, bon. Plus deux machines en bois, en forme de sautoir, servant à mettre le pain suspendu au [toit]. Plus vingt huit charges bled froment de bonne qualité, lequel bled n'étoit pas encore coupé lors du décès du dit Me Aymerich, et pour la coupe duquel la dite Dame en suivant l'usage de son dit mary, en a donné aux entrepreneurs de onse charges une, à la charge par les entrepreneurs de le nétoyer, vanner et enfermer, ainsi que la paille. Plus une vieille caisse de sapin d'une canne de long sur deux palms de large, très vieille. Plus une planche à porter le pain au four, usée. Plus une table, bois de noyer, vieille et petite. Plus un coffre, grand et à l'antique, très vieux. Plus deux chaises foncées en paille, très vieilles. A autre grenier qui est sur la chambre à côté de la cuisine avons trouvé : Primo, un crible en fil darchal, hors de service. Trois cribles en osier, usés. Plus treise charges bled de bonne qualité. Plus une gerre à mettre huille, pouvant contenir douse dourchs, fendue. Plus une chaise percée très vieille. Au pigeonnier avons trouvé : Sept paires gros pigeons domestiques. Plus vingt quatre sacs à mettre grains, bons. Sommes ensuite descendus au sellier ou cave à huille où nous avons trouvé : Primo six gerres à mettre huille dont cinq contienent dix sept dourchs chacune, et l'autre quatorse, toutes vuides. Plus onse gerres à mettre huille, pouvant contenir sept dourchs chacune, dans quatre desquelles il s'est trouvé vingt dourchs d'huille bonne, quatre dourchs d'huille crasse, et dans autre gerre appartenant à Me Jacques Aymerich s'est trouvé sept dourchs d'huile bonne appartenant à la succession, toutes les dittes gerres avec leur couvert en bois de sapin et mises sur des planches. Plus un demy dourch, et un gros entonoir en cuivre rouge, bons. Plus une moytié, deux petites, une demy moitié, un pot pour tirer l'huille et un petit entonoir, le tout en fer blanc, usé. Plus une machine en fer blanc en forme de conne, pour tremper dans la gerre, pour faire fondre l'huille gelée. Plus deux cribles dits arés, dont un en osier et l'autre en corde, très usés. A l'entrée et au puits de la maison avons trouvé : Un sceau en cuivre rouge, usé. Au pati ou découvert de laditte maison avons trouvé : Primo un cochon pouvant peser vingt grosses livres. Plus sept poules et un coq. Plus douse bouts de vieilles poutres ne pouvant servir que pour supports de toneaux. Plus une très petite auge en terre. A la cave qui est à gauche en entrant à la ditte maison avons trouvé : Primo quatre toneaux cerclés en fer, contenant deux charges chacun, vuides. Plus deux toneaux cerclés en fer, contenant quatre charges chacun, vuides. Plus autre toneau cerclé en fer, contenant quatre charges et demy, rempli de vin rouge de l'année dernière. Plus autre toneau, cerclé en fer, contenant six charges, rempli de vin rouge de l'année dernière. Plus autre toneau, cerclé en fer, contenant quatre charges, rempli de vin rouge de l'année dernière. Plus quatre autre toneaux, cerclés en fer, contenant environ cinq charges chacun, dans lesquels il y a onse charges de vin rouge de l'année dernière. Plus trois toneaux, cerclés en fer, d'une charge chacun, vuides, tous les susdits toneaux étant en bon état. Plus un entonoir en bois, dit ambut de colar, bon. Plus deux petits robinets pour les dits toneaux. Plus dix pièces en bois pour supporter touts les dits toneaux, de différente grosseur et largeur, toutes très cariées. Plus petit entonoir en fer blanc. Plus un croc en fer à deux branches. Plus un très petit pot, dit ambudera. Plus deux bèches, hors de service. Plus un barral contenant deux pots, bon. Plus une petite masse en fer avec deux petits coins. Plus une petite scie extrêmement vieille. Plus une cage en toille dit carné, vieille. Plus quarante bouteilles de verre d'Allemagne, de demy pot chacune, dont trente sont remplies de vin blanc. Plus deux bans d'un madrier de chêne, de huit palms de long, vieux. A autre appartement en entrant à droite avons trouvé : Primo une cuve pouvant contenir quarante charges, cerclée de trois grands cercles en fer avec son robinet en bronse. Plus un fouloir très usé. Plus deux toneaux y manquant un fond, cerclés en fer, pouvant contenir six charges chacun. Plus deux traiteaux pour suporter le fouloir. Plus trois madriers de six palms de long, bons. Plus deux autres de la même qualité. Plus deux autres madriers en chêne de dix palms de long. Plus deux machines ditte garbajadoures, garnies et usées. Plus deux grosses pèles dites boutabans. Plus un toneau cerclé en fer contenant trois charges dans lequel il y a un peu de vinaigre. Plus une selle garnie avec sa bride, my usée. Plus dix comportes pour bast usées. Sommes ensuite allés à une maison dépendante de la succession de Me Xaupy, prêtre scise au dit Estagel où nous avons trouvé : Primo deux chauderons dont un moyen et l'autre assés grand, usés. Plus autre chauderon, petit et usé, ayant son ance en fer. Plus un sceau en cuivre rouge percé. Plus un banc, bois de sapin, de six palms de longueur, avec son dossier, usé. Plus deux tas de graine de foin que nous avons jugé y avoir par aperçu, vingt quintaux en tout. Plus le boisage de deux lits à la dauphine, bois de noyer, usés. Plus une bergère, bois de saule, mutilée. Plus quatre charges et demy métaill. Plus un tas de graine de luzerne, sans nétoyer, et de très peu de produit à raport de sa mauvaise qualité. Nous nous sommes ensuite rendus à un cortal de la succession dit de la Sobirane cy après désigné, et avons trouvé à la basse cour : Primo un tas de bois d'olivier que nous avons jugé par apperçu contenir y avoir trente quintaux. Plus autre tas de bois de saule, jugé par apperçu à quinse quintaux. Plus autre tas de menu bois d'olivier et sarments de soixante fagots. Plus un tas de thuilles y en ayant deux mille quatre cents. Dans deux bassins il s'est trouvé six à sept charges de chaux à mortie. Plus quarante huit poignées de chanvre sans préparer. A l'écurie dudit cortal avons trouvé : Un tas de soliveaux de toute espèce de bois, longueur et grosseur, au nombre de deux cents. Plus douse fagots en cannes. Plus une petite échelle manille, vieille. Plus une claye, hors de service. A l'écurie de la ditte succession rue de l'hôpital avons trouvé : Primo une mule de petite taille, poil gris, âgée suivant le raport de la dite Dame de vingt huit ans. Plus un cheval de petite taille, poil gris, âgé de vingt cinq ans. Plus deux mulets de petite taille, avec leurs bats garnies, poil châtain, dont l'un âgé de cinq ans et l'autre de dix. Plus une ânesse, poil sardine, taille moyenne, avec un ânon poil noir d'un an, et l'ânesse de trois ans. Plus une jument poil châtain, de petite taille, âgée de trois ans. Plus deux boufs de moyenne taille, dont l'un poil roux, âgé de huit ans, et l'autre poil roux foncé, âgé de dix ans. Plus trois charrues garnies dapépla, bones. Plus neuf socs ou arreilles, pesant un quintal. Plus un vieux bourras, toille grossière. Plus sept palleres garnies et usées. Plus cinq bourras dont deux bons et les autres mauvais. Plus une faux, hors de service. Plus trois corbeilles pour fumer, très vieilles. Plus un tas de paille et abels, provenant de bled cy dessus inventorié. Plus trois jougs, dont deux pour chevaux, avec leurs broques, et l'autre pour les boufs, également garni. Plus un mitxa et une paire tenilles. Plus cinq colliers de labourage très usés. Plus trente quintaux de luzerne. Plus un sceau en cuivre rouge, moyen et usé. Plus deux aubardes couvertes en peau de chêvre, avec une sarrie, le tout usé. A un cortal attenant à l'écurie avons trouvé : Au grenier à foin, trente quintaux de fourrage de trèfle de piqué. Plus sept clayes dits cledas, bones. Plus dix râteaux, dittes pindules, pour bétaill à laine, très usé. Nous sommes ensuite rendus au moulin à huile dépendant de la dite succession et qui sera cy après désigné, où nous avons trouvé : à la cave à huille : Primo six gerres, pouvant contenir sept dourchs chacune, avec leur couvert en bois, vuides. Plus une comporte, cerclée en trois cercles de fer, servant à transporter l'huille, bonne. Plus un sceau de bois, cerclé de trois cercles de fer et de deux palms et demy d'hauteur, bon. Plus un toneau dont le dessus est amovible, cerclé de quatre cercles de fer, pouvant conenir cinq charges, bon. Plus une casse en cuivre rouge, usée. Plus trois pèles en bois, vieilles. Plus une machine en cuivre rouge, ditte nape, avec une moitié en cuivre rouge, le tout bon. Plus une machine en fer blanc, à mesurer deux moitiés. Plus sur le plancher de la ditte cave, avons trouvé soixante soliveaux de peublier et de saule de dix palms de long, bons. Plus trois madriers de chêne, dont deux de six palms de long, et de six d'un palm de largeur et l'autre de cinq palms de longueur sur un palm de large. dans l'anceinte du dit moulin avons trouvé : un pressoir garni de tous ses outils et ustensilles nécessaires, avec six dousaines de cabas en corde, my usés. Plus deux troncs de noyer, pour faire des vis au dit moulin, bons. Plus un vis, bois de noyer, hors de service. Plus deux bandes en fer de deux cannes de longueur, et de trois travers de doigt de largeur, devant servir pour la mestre dudit pressoir du moulin. Plus environ quarante charges de fumier dans touts les cortals cy dessus. De tout ce que dessus a été retenu acte étant toujours présents le dit Me Augustin Aymerich, et laditte dame, et avons renvoyé la continuation du présent inventaire à demain, à huit heure du matin, pour le mobilier qui se trouvera à Monner et à son terroir. Témoins, pierre Antoine Crozes, maître tailleur, domicillié audit Estagel, et Sr Jacques Conte, bourgeois, domicillié à Perpignan, témoins soussigné avec ledit Me Aymerich, laditte dame, et moy, Joseph Serra, notaire soussigné, faisant pour mon père. Catherine Aymerich Jonquet A Aymerich J Conte Pierantoina Crosas J Serra, notaire.
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